jeudi 28 novembre 2019

à venir

Réouverture du Musée de La Poste depuis le 23 novembre.
Ce musée était en travaux depuis 5 ans et j'attendais vraiment de pouvoir le revisiter. Il a été entièrement remanié, et s'ouvre aux expos d'art contemporain. La boutique ré-ouvre aussi ou plutôt se relocalise, car je crois qu'elle avait été déplacée avenue du Maine.
Visite à venir.

Un autre endroit que je veux visiter : le marché aux timbres des Champs-Élysées, c'est un marché traditionnel qui se tient en plein air trois fois par semaine dans un des petits jardins qui bordent les Champs.
Je ne sais pas s'il perdure vraiment aussi souvent, ni s'il est toujours très actif...

J'ai commencé à jeter un oeil sur la presse relative aux timbres, bien que non collectionneuse, le timbre est parfois un bon angle pour étudier certains sujets. Il y a encore un certain nombre de magazines : Timbres magazine, Atout Timbres, ...
J'ai acheté par exemple  l'Écho de la Timbrologie, dont le numéro de septembre présente un sujet sur le musée de la communication de Berlin, et un autre sur l'affranchissement des cartes postales illustrées avant 1899 (c'est du pointu !). C'est un beau magazine, très illustré.

Une visite du quartier traditionnel du timbre à Paris, Drouot, s'imposera aussi ! Et celle de Carré d'Encre par la même occasion.


dimanche 15 septembre 2019

les marathoniens de la carte postale

Depuis que j'ai mis en place ma liste de questions, je reçois des réponses parfois pléthoriques, certains n'hésitent pas à répondre à 20 ou 30 questions.

Il y a celles qui sont souvent choisies et d'autres moins, je ferai une petite stat là-dessus, sans rien révéler des réponses reçues.

Mais très peu me posent des questions, après tout, ça me donne moins de boulot, mais je ne sais pas pourquoi : timidité, volonté de ne pas engager le dialogue au delà du simple envoi de carte (je ne vais nullement m'incruster, je réponds juste dans le message de remerciement, comme indiqué dans les règles du jeu).

Mais je crois qu'au fond, les gens ont envie de parler d'eux, et avec ces questions, cela leur permet d'aborder des sujets qu'il est impossible d'aborder de but en blanc sur un si petit espace quand on s'adresse à un inconnu (les limites de l'exercice, si on veut). Je persiste donc dans cette idée, mes cartes reçues y gagnent en pétillance.

Qu'écrire sur une carte, le sujet en taraude beaucoup. Je me souviens encore de ces mots de Sébastien Lapaque dans son "Théorie de la carte postale": On n'écrit pas une carte postale avec des idées, on écrit avec des mots, des jolis mots de tous les jours. C'est sans doute plus facile à l'auteur à qui les mots viennent à l'esprit et à la bouche si aisément, et qui, par profession, est habitué à s'adresser à des inconnus.

Un article de Slate sur lequel je suis tombée récemment parle de ces affres de l'écriture des quelques cartes achetées pendant les vacances. Je me suis souvenue de cartes envoyées alors que j'étais gamine, c'était toujours un  supplice. Je préférais écrire une longue lettre à quelques personnes choisies, avec plein de descriptions, de digressions (et bien sûr de trucs trop secrets pour voyager à découvert). Faire concis est un art.

Au bout de 5, presque 6 ans de postcrossing, j'ai mis au point ces derniers temps un petit texte façon "Did you know" qui me permet de parler en quelques mots de ma ville. Les gens me font des retours parfois enthousiastes, d'autres ne réagissent pas. Il faudrait quand même que je trouve des variantes parce que je ne veux pas non plus envoyer le même texte à tout le monde.



Je viens d'acheter un livre sur quelques histoires de Paris, des légendes urbaines ou des choses vraies, j'y puiserai peut-être quelques idées... J'ai d'ailleurs pas mal de bouquins sur la ville où on doit pouvoir trouver de bonnes histoires concises à raconter sur une carte postale. Je pourrai me limiter à mon voisin, le Père-Lachaise, ça donnerait déjà pas mal de matière.

Et puis cet article, toujours sur Slate, à propos de ce Néerlandais qui envoie et reçoit des courriers par voie maritime, littéralement. Je croyais que ce truc était une légende pour le coup, eh bien non, et ça continue encore. Je vais jeter quelques Did you know à la Seine et on va bien voir. Je mettrai une adresse mail pour recevoir un éventuel signe, de Normandie ou d'Outre Manche...

Fluctuat nec mergitur

mercredi 29 mai 2019

Europa 2019 hirondelle - Flore en danger - Catalogues

Le timbre Europa de la France est sorti depuis 2 semaines, mais je ne l'ai pas encore sous la main. Il est loin le temps où on pouvait se précipiter au bureau de poste pour chercher des timbres, c'est tellement aléatoire d'en trouver, et surtout de trouver ceux qu'on veut, qu'il vaut mieux passer par internet.

Au début, ce timbre ne m'a pas plu, il m'a paru trop elliptique, trop stylisé, je voulais juste un timbre qui reproduise un bon vieil oiseau de par chez nous.

Un coq, puisque c'est l'emblème officieux de la France ? Ça a déjà été fait il y a quelques temps. Alors c'est des hirondelles, et finalement elles me plaisent, c'est un bon choix. J'aime aussi le format du timbre. J'aime qu'il soit un peu différent des autres timbres Europa de cette année, qui ont tous choisi la reproduction naturaliste des volatiles, et c'est très bien aussi, il y en a de très beaux.

Plus sur l'hirondelle sur le site de La Poste.
Ou encore sur oiseaux.net : hirundo rustica, l'hirondelle bleu blanc rouge.
Et voici Delichon urbicum, l'hirondelle de fenêtre (il en existe pléthore).

Quant à la réalité augmentée, si notre timbre en est pourvu, je verrai ce que ça donnera à réception. En attendant, oiseaux.net nous dit ceci :  

"Le cri habituel est un "vit" ou "uit", isolé, souvent émis en vol. Il peut être répété ou alors s'enchaîner en petites strophes du genre "tsi di dit" ou "si si sit" dans les interactions. Le cri d'alarme est un "tsivitt" énergique émis en série tant que persiste le danger. Le chant est un long gazouillis grasseyant mais assez mélodieux, dans lequel on retrouve la tonalité des cris et se terminant par une syllabe étirée en trille grinçant."



C'est ici pour voter, jusqu'à septembre.

Quand les hirondelles voient la Saint Michel, l'hiver ne vient qu'à Noël (proverbe français)

Une hirondelle ne fait pas le printemps ; un seul acte moral ne fait pas la vertu (Aristote)

L'espérance vertueuse va vite, elle possède les ailes de l'hirondelle. (William Shakespeare)

L'hirondelle commence la journée, et le rossignol la finit (proverbe russe)


Je parlais de Florence Gendre, illustratrice qui travaille pour la poste (série sur les métiers d'art, timbres sur le centenaire du théâtre Mogador).
Elle a encore frappé, et voilà que sortent 4 timbres de sa main sur la flore en danger, 2 timbres représentant des fleurs jaunes et deux timbres représentant des fleurs violettes.
Alors, vu leur montant, il faudra ajouter pas mal de Marianne pour les utiliser pour l'étranger ! Mais qu'ils sont jolis.






Je reçois des catalogues de timbres, de deux sortes d'ailleurs, je ne sais plus comment ça s'est passé lorsque j'ai demandé à les recevoir, mais il y a les catalogues trimestriels de Philaposte et une autre série, plus aléatoire, liée à des évènements particuliers.
Feuilletant ces catalogues, je m'aperçois qu'il existe plusieurs canaux de vente des timbres : les bureaux de poste (qui bien souvent n'ont que les timbres autocollants en carnets) et internet, mais aussi la commande par correspondance à Philaposte qui parfois est exclusive : certains timbres ne peuvent être obtenus que par ce biais-là. On remplit un bon vieux bon de commande à la main, et on met la référence indiquée sur le catalogue, comme il y a... longtemps, quand on commandait sur la Camif ou la Redoute.

Il faut suivre si on veut certains timbres, parce que l'accès n'est pas des plus aisés !


samedi 4 mai 2019

Paris'écrit, boîtes aux lettres et festival de la correspondance

J'apprends dans l'excellent blog de Pierre Jullien que Paris lance une journée de promotion de la correspondance et de l'écriture manuscrite, qui se tiendra le mercredi 15 mai prochain.

Paris'écrit donne lieu à plusieurs manifestations avec des musées, avec La Poste qui sort un collector pour l'occasion, des cafés, des librairies, des lieux publics, de sites touristiques, etc.

Parmi les musées appartenant à la Ville, voici les participants.

A chacun de prendre sa plume et d'envoyer lettres et cartes.

Belle initiative, dont on peut penser qu'elle aurait dû exister depuis longtemps déjà.

  • C'est l'occasion de parler de deux autres manifestations :
(et un et deux et trois...)

Dans le Loiret (45), il existe un village, Saint-Martin-d'Abbat, qui promeut les belles boîtes aux lettres, il en existe plus de 200 décorées par les habitants, qui font l'objet de parcours de découverte. Un festival se tient également en été sur le thème des boîtes aux lettres. Que d'épistoliers on doit trouver par là ! Tant qu'à avoir une belle boîte, on imagine que ce n'est pas seulement pour la pub et les factures, n'est-ce pas ?

Et puis il y a bien sûr, depuis déjà 24 ans, le fameux festival de la correspondance de Grignan qui se tient tous les ans dans le sud (Drôme provençale)

Thème de l'année : les années 50 en France, du 2 au 6 juillet 2019

Grignan, bien sûr, en hommage à Madame de Sévigné.

On ne manque pas d'idées dans ce pays pour promouvoir et raviver l'écrit.


mercredi 1 mai 2019

La Petite Poste

Jean-Jacques de Renouard, chevalier et comte de Villayer, seigneur de Matignon et de La Brousse, membre de l’Académie française, conseiller du Roi et maître des requêtes.

Ça fait un bout de temps que je voulais écrire un petit article sur ce personnage, qui inventa la Petite Poste.

Jusqu'au 17ème siècle, il n'existait pas à Paris de moyen, autre que par messagers privés, de s'envoyer du courrier à l'intérieur de la ville. Les Parisiens ne pouvaient pas correspondre entre eux. D'ailleurs la poste était encore très peu développée puisque le courrier qui parvenait restait en attente dans les bureaux de poste sans que le destinataire en soit averti, il lui appartenait de se présenter pour retirer son courrier.

Renouard de Villayer, doyen des conseillers d'État, a obtenu du roi l'autorisation de mettre en place un réseau postal local, la Petite Poste. Il a ainsi placé à partir de 1653 les premières boîtes aux lettres dans la ville, qui étaient relevées trois fois par jour.

Nouveauté : le port était payé par l'expéditeur, par billet de port payé joint à la lettre, et celui-ci  pouvait remettre au destinataire un bon pré-payé s'il souhaitait obtenir une réponse. Ces billets de port payé, vendus au palais de justice, sont l'ancêtre du timbre en quelque sorte.

Ainsi donc ce personnage, qui n'a pourtant laissé que peu de traces, a inventé la boîte aux lettres et l'ancêtre du timbre poste !

Lire ici pour plus d'informations sur Renouard de VillayerIl a aussi sa page wikipedia en anglais.

L'affaire a été un échec sans qu'on en connaisse clairement les raisons. J'en ai lu de loufoques : un concurrent jaloux aurait placé des souris dans ses boîtes aux lettres pour décourager les clients.

À Saint Germain en Laye se trouve un hôtel qui porte son nom, qu'il a fait bâtir, mais dont l'architecture d'époque n'est plus reconnaissable.

Ce n'est qu'un siècle plus tard, en 1760, que son idée sera reprise et étendue avec succès, par Piarron de Chamousset.

La Petite Poste sera ensuite rattachée à la Grande Poste (poste royale).



lundi 15 avril 2019

Florence Gendre, illustratrice pour la poste, et quelques autres encore

Sur instagram, qui est probablement le seul réseau social auquel je sois accro, et ce depuis les débuts, à travers mes multiples comptes, je suis tombée sur une illustratrice qui se trouve dessiner des timbres pour la poste française.

Il y a une flopée d'illustrateurs et surtout d'illustratrices (le métier est très féminisé) sur instagram, notamment en ce qui concerne les dessins de plantes, les dessins naturalistes. Je suis admirative de leur talent, l'application permet de mettre en valeur et de faire connaître leur talent. Certains font des timbres, d'autres des cartes postales, des affiches et travaillent sur divers autres supports.

Celle dont je parle, Florence Gendre, a dessiné la série des artisans d'art toujours en cours (la maroquinerie, la céramique, la cristallerie, je ne suis pas sûre d'être exhaustive). Il faut avoir ces timbres sous la main pour voir leur finesse et la beauté de leurs couleurs, en particulier ce violet profond pour le métier de céramiste.

Bientôt va sortir un bloc (ou est-ce un feuillet, je confonds toujours) dédié au centenaire du théâtre Mogador. Il y a deux timbres, et c'est franchement une merveille.

A voir ici, , ou encore .

Je pense que ce bouc et cette salle de théâtre vont orner beaucoup de mes cartes !

Parmi les autres comptes dédiés à l'illustration que je suis :

Celui d'une illustratrice suédoise qui fait aussi des trucs merveilleux inspirés de la nature, et notamment celle de son environnement rural. Elle vend diverses choses, dont des cartes postales, je n'ai pas encore franchi le pas.

Une série de cartes ici.
Ou là, des champignons.
Diverses merveilles... dont on tapisserait bien ses murs.

Quand on voit le nombre de carteries ou d'éditeurs de cartes postales qui ferment, on se dit que l'avenir est probablement là, avec ces artistes qui pour certains vendent en direct leur production sur internet de façon encore assez confidentielle, mais le résultat est magnifique.
D'ailleurs pas mal de librairies se mettent à vendre des cartes postales issues de ce type de création, surtout dans les librairies indépendantes. Et finalement ça n'est pas plus mal si on veut échapper à une production de masse où les mêmes sempiternelles cartes se retrouvent.
Mais attention, il y a du travail, du soin, de l'expertise, ce ne sont pas des gens qui bidouillent trois trucs de pacotille, c'est un vrai travail de professionnel.

Une illustratrice de Nouvelle-Zélande.
En Australie.
Une illustratrice américaine, dont j'avais déjà parlé à l'occasion de son travail de décoration autour des timbres, littéralement : elle imagine une illustration qui prolonge le timbre.
Et voici le Gallois de l'étape.


Ici, un compte qui fédère les artistes botanistes et montre leur travail.

Certain récolent et montrent le travail d'artistes du passé. Là aussi, il y a pléthore de comptes, notamment dédiés à la peinture et particulièrement à la peinture de genre.

Ou celui-ci pour le vintage, le pulp, l'esoterica et l'occulte...
En voici un pour l'illustration enfantine.

Tout cela crée un bouillon de culture, exerce l'oeil et de comptes en comptes, on ne cesse de découvrir.


samedi 23 février 2019

hors-sujet : spécial pub pour Plan International - parrainage d'enfants

Je suis nouvellement  marraine d'une petite fille du Guatemala et ça me fait un plaisir énorme.

Chaque mois, je verse une somme (une trentaine d'euros, dont une grosse partie est d'ailleurs déduite de mes impôts) à l'association Plan International France qui intervient dans de très nombreux pays pour des programmes basés sur l'éducation, la santé, le transfert de compétences (métiers, savoirs-faire, habitat, artisanat, ...) et l'autonomisation des populations locales dans des pays en voie de développement.

Ce n'est pas nouveau pour moi, j'ai parrainé déjà trois enfants avec une autre association, Aide et Action, dans les années 90 : une petite Indienne, un gamin du Togo et un autre de Madagascar.

Ces parrainages durent quelques années, 3 à 5 ans environ, puis s'arrêtent assez brutalement il faut dire, aussi il ne faut peut-être pas mettre trop d'implication affective dans ce lien car il est conduit à cesser. On sait qu'on a été utile, et c'est le plus important, qu'un enfant a bénéficié d'années d'école et appris les fondamentaux. Bien sûr, on souhaiterait que ça continue, que certains aillent jusqu'à l'université, mais je ne sais pas si de tels programmes existent.

Sur un blog consacré au Postcrossing, ce sujet peut paraître étonnant, mais près tout  il s'agit d'un lien avec l'étranger, et les échanges se font par courrier postal (auquel s'ajoute même le mail désormais). Eh oui, on écrit à son filleul, et il vous répond (ou son entourage, s'il est encore trop petit), vous envoie des dessins, on reçoit aussi des photos.
Plan International encourage aussi les parrains à aller rencontrer l'enfant sur place, une journée, et organise l'évènement. C'est d'ailleurs quelque chose qu'encourageait moins l'autre association à mon souvenir.

Je vais donc écrire à ma filleule qui a 8 ans, bientôt 9, et dont je ne suis pas autorisée à dévoiler le nom complet, les photos ou la localisation exacte, ce qui est bien normal. D'ailleurs je ne sais pas exactement où elle est, je connais sa région., quelque part au nord du pays.

Gladys est Maya et parle le maya. Je suis un peu tombée à la renverse en apprenant cela. Il existe encore des Mayas !! Malheureusement, leur passé illustre est ce qu'il est... un passé. Ils font aujourd'hui partie des peuples les plus pauvres, les Mayas sont même majoritaires au Guatemala. ils sont aussi au Mexique, et dans une moindre mesure, au Belize, au Salvador et au Honduras.

Chichen Itza est un glorieux souvenir.

Un petit diaporama sur les Mayas hier et aujourd'hui, réalisé par le CNRS.



Alors maintenant j'ai hâte de me présenter à cette petite fille qui va apprendre à l'école et que je me dois de stimuler en ce sens, par quelques mots, quelques menus présents (on n'a pas le droit d'envoyer n'importe quoi, il faut que ça reste éducatif et modeste), un lien qui va, j'espère, se créer. D'une certaine façon, cette petite fille est une ambassadrice de Plan International car même si tous les enfants ne sont pas parrainés au sein d'une même classe d'école, tous bénéficient de l'aide et des apports de l'ONG. Le parrainage est la part communicante de l'opération, destiné à créer du lien, de l'implication, et à donner une dimension plus affective et personnalisée au projet qui, pour autant,  bénéficie à toute une communauté.

Gladys a 3 soeurs et se situe en milieu de fratrie, son père est agriculteur, sa mère est femme au foyer et a une assez importante différence d'âge avec son époux. Elle habite une maison en rotin et dont le sol est en terre battue.

Il m'importait que ma filleule soit une fille, et Plan International l'encourage d'ailleurs. J'avais à coeur aussi que ce soit aux Amériques cette fois.

En los países en desarrollo, una de cada cuatro niñas no asiste a la escuela

(citation issue du site Plan International Espagne)

Dans la culture du peuple auquel appartient ma filleule, l'éducation des enfants peut être un peu "à la dure", les enfants peuvent subir des sévices qui sont culturellement admis, et Plan International agit sur cet aspect également pour faire évoluer les mentalités. C'est particulièrement important à mes yeux.

Alors voilà, je rassemble quelques cartes postales (bien sûr), des stickers éducatifs, un joli cahier, des stylos et quelques autres babioles à adresser à Gladys comme signe de bienvenue dans nos échanges.

Je suis un peu en colère contre moi-même qui ai tout oublié de mon espagnol et suis incapable de faire une phrase même si je le comprends bien à l'écrit. Alors je vais écrire en anglais ou en français, tous nos échanges sont traduits, ils sont aussi relus dans le but d'éviter les dérapages des deux côtés (demande d'argent, prédation, ...). On voit que tout est bien cadré et que le contexte est sécurisé.
Des activités de bénévolat sont aussi possibles pour les parrains : traduction des courriers, tâches d'administration en soutien aux permanents, et puis aussi bien sûr l'organisation d'opérations visant à récolter des fonds et à faire connaître l'association, ...

J'encourage tout le monde à s'impliquer, que ce soit avec Plan, qui est présent dans la plupart des pays occidentaux, ou avec une autre association ! Si vous avez des enfants ou des petits-enfants, ce peut-être aussi très enrichissant pour eux et pour le filleul, et vous pouvez les faire participer aux échanges (dessins, messages, partage d'expérience).

Chaque jour, goutte d'eau par goutte d'eau, contribuer à rendre ce monde un peu plus humain et solidaire, réveiller ce petit truc au fond de nous, pour éteindre le cynisme, le défaitisme, l'aquoibonisme dans lesquels il est si facile de tomber. Allez, debout les donneurs et les donneuses, d'argent, de temps, d'espoir.

Plan International est née de l'idée d'un journaliste anglais qui couvrait le conflit, dans le contexte de la guerre civile d'Espagne, quand il s'est agi de se mobiliser pour les enfants devenus orphelins, et s'est étendu ensuite internationalement aux enfants victimes lors de la 2ème Guerre Mondiale.

C'est quand même une belle idée de continuer à entretenir cette flamme, non ?


Plan International, site global (en anglais)



Cet article ainsi que toute ma démarche avec Plan sont dédiés à Marie-Do, une amie très chère prématurément disparue voilà bientôt cinq ans, et qui a été marraine avec Plan de longues années.


dimanche 10 février 2019

Europa 2019 et 2020 : les thèmes retenus

Les timbres Europa vont sortir un de ces quatre pour cette année, février, c'est peut-être encore trop tôt.

Mais on connait les thèmes :

En 2019, les oiseaux nationaux (national birds)
En 2020, les anciennes routes postales (ancient postal routes).

La Poste française a émis des timbres sur nos amis à plumes en 2018, un joli bloc qui comprenait pie, mésange bleue, moineau et rouge-gorge. Le coq a également fait l'objet d'émissions il y a environ trois ans.

Verra t-on un coq domestique, emblème officieux du pays, en 2019 ?


vendredi 8 février 2019

Expo en cours à Londres


Un ami me signale un article du Guardian à propos d'une exposition qui se tient à Londres au British Museum sur le thème des cartes postales et de l'art.

Les cartes postales ont été données au musée par un collectionneur privé qui les a rassemblées ces dernières années.



Exposition au British Museum du 7 février au 4 août 2019

The World Exists To Be Put On A Postcard
artists' postcards from 1960 to now


10h00 - 17H30 (21h30 les vendredis)
fermé le 10 avril
entrée gratuite
Great Russell Street, Londres
Les stations de métro les plus proches du musée sont : Tottenham Court Road et Holborn, notamment.


mercredi 2 janvier 2019

le plus beau

Timbres de France : à compter du 14 janvier, comme tous les ans depuis 1990, le public est invité à élire le plus beau timbre de l'année 2018 dans cinq catégories : timbres, blocs, carnets et collectors, et enfin les oblitérations premier jour.

Il y a des prix à gagner, tout le monde peut participer, depuis le monde entier ! Nul besoin de les connaître à l'avance, ils vous sont présentés lorsque vous jouez pour que vous puissiez faire votre choix.

La date de fin du jeu n'est pas précisée, mais l'an dernier, cela avait duré jusqu'à avril.

Un jury de spécialistes se réunit de son côté pour élire le plus beau timbre en taille-douce, qui est comme la Rolls du timbre :)

Résultats publiés ici.

musée en cours

J'attends avec impatience la réouverture du musée de la poste, qui est en travaux depuis... longtemps.

Pour autant on a ici un aperçu de l'ampleur des travaux. Opération de désamiantage,  mise aux normes en termes d'accessibilité, redessin des volumes, ... la transformation est de taille.

J'ai le souvenir d'un lieu sympa mais vieillot, installé près de la tour Montparnasse. On peut penser que la muséographie va singulièrement évoluer puisqu'on nous parle d'en faire "un lieu culturel contemporain".

Je pense qu'ils sont sur la dernière ligne droite, stay tuned !

L'Adresse Musée de La Poste (en travaux)
Boulevard de Vaugirard
Paris 15ème

La boutique du musée est quant à elle installée (provisoirement ?) 21 rue du Maine dans le 15ème.  Elle était au pied du musée avant les travaux et peut-être l'y rejoindra t-elle ensuite.